đŸ—» C Est L Affaire De Tous

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C’est pourquoi depuis plusieurs annĂ©es, elle mĂšne une politique volontariste dans ce domaine afin de permettre aux Catoviens d’évoluer dans une sociĂ©tĂ© urbaine durable et de maintenir une bonne qualitĂ© de vie. Ce n’est pas un problĂšme de femmes, c’est un problĂšme de sociĂ©tĂ© » L’ÉlysĂ©e est revenu sur les chiffres alarmants liĂ©s Ă  l’endomĂ©triose et annonce le lancement d’une stratĂ©gie nationale basĂ©e sur trois objectifs : la recherche, l’accĂšs aux soins et l’information. MOOC EndomĂ©triose : L’affaire de tous. Dans le cadre du plan national EndomĂ©triose, un MOOC sur Etpour Ă©viter que ne se reproduise le drame de 2020, FrĂ©dĂ©ric Thomasson en appelle Ă  la responsabilitĂ© de chacun : « PrĂšs de 80 % des dĂ©parts de feu sont d’origine humaine, la plupart sont dĂ»s Ă  de l’imprudence mais les consĂ©quences sont dramatiques ». Il convient donc, dĂ©jĂ  Ă  son niveau, de redoubler de vigilance, et d’alerter sur tout comportement Ă  risque. ixs9Yj. français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. Traduction de voix et de textes plus longs Bref, la dĂ©fense de l'Ă©galitĂ© linguistique, c'est l'affaire de tous. L'innovation chez Renault, c'est l'affaire de tous. Un meilleur endroit pour les gĂ©nĂ©rations futures c'est l'affaire de tous. C'est l'affaire de tous de trouver chaque enfant disparu. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 5120471. Exacts 167. Temps Ă©coulĂ© 1330 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 HervĂ© Maillot est chargĂ© de mission recrutement et rĂ©fĂ©rent QVT au rectorat de Besançon. Nous sommes allĂ©s Ă  sa rencontre pour vous faire dĂ©couvrir le nouveau plan QualitĂ© de vie au travail QVT de l’acadĂ©mie et sa vision du service public de l’éducation. .LA QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL AU SEIN DE L’ACADÉMIE DE BESANÇON .âšĄïžLe plan QualitĂ© de vie au travail QVT en quelques mots ? Le plan QVT est une des 22 actions de la “feuille de route pour les ressources humaines” de l’acadĂ©mie de Besançon, issue du Grenelle de l’éducation. Cette feuille de route renouvelle la maniĂšre de concevoir l’ensemble des politiques RH et des relations employeurs-employĂ©s. Nous souhaitons que ce plan QVT soit la traduction concrĂšte et opĂ©rationnelle d’une vision plus partagĂ©e et inclusive de la qualitĂ© de vie au travail, pour tous et pour toutes. Il se dĂ©ploie sur trois ans et est structurĂ© autour de quatre axes – Le partage au quotidien d’une culture commune de la qualitĂ© de vie au travail – Le dĂ©veloppement de relations de travail inclusives et bienveillantes – L’accompagnement des personnels– La valorisation et la reconnaissance du travail🔎 Comment a-t-il Ă©tĂ© créé ? DĂšs le dĂ©part, la volontĂ© du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral a Ă©tĂ© que ce plan soit Ă©laborĂ© de maniĂšre participative. Il ne pouvait pas rĂ©sulter d’une dĂ©marche descendante. Il fallait crĂ©er les conditions qui permettent aux agents de s’emparer du sujet et de participer Ă  l’élaboration du plan. Le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral a donc lancĂ© un appel Ă  volontaires Ă  destination des 23 500 agents de l’acadĂ©mie et une cinquantaine d’entre eux se sont positionnĂ©s sur ce projet. Il reflĂštent bien la diversitĂ© de nos mĂ©tiers et fonctions au sein de l’acadĂ©mie enseignants, personnels administratifs, dans les services administratifs et dans les Ă©coles et Ă©tablissements scolaires, etc. Entre janvier et avril 2022, les volontaires, rĂ©partis en 4 groupes de travail, se sont emparĂ©s des 4 axes. Le plan achevĂ© consiste en 20 propositions d’action.👉 Les grands enjeux ?Nous souhaitons faire de la QVT une question culturelle et un marqueur de notre identitĂ© professionnelle. Ce plan adresse deux enjeux transversaux aux 4 axes travaillĂ©s. D’une part, celui de la communication interne mieux informer les personnels pour permettre Ă  chacun de situer son action dans l’organisation globale, en explicitant rĂ©guliĂšrement les liens, les cohĂ©rences, les convergences entre les diffĂ©rents projets RH. Et d’autre part l’organisation du travail faire Ă©voluer nos modalitĂ©s d’organisation, de fonctionnement, pour une meilleure souhaitons faire de la QVT une question culturelle et un marqueur de notre identitĂ© professionnelle. La QVT c’est l’affaire de tous. Nous sommes tous des producteurs et des bĂ©nĂ©ficiaires de QVT, mais selon nos positions dans l’organisation, nous n’avons pas tous les mĂȘmes responsabilitĂ©s et le mĂȘme impact dans le dĂ©veloppement et la prĂ©servation de cette QVT.🎯 Le dĂ©fi que vous vous ĂȘtes lancĂ© ?Le premier dĂ©fi Ă©tait celui de la participation. Nous ne savions pas combien nous aurions de rĂ©ponses positives Ă  notre appel Ă  volontaires. L’autre dĂ©fi est de s’assurer que les actions conçues parlent au plus grand nombre. Place Ă  sa mise en Ɠuvre concrĂšte. Celle-ci va demander d’ĂȘtre innovant, de trouver les bonnes maniĂšres de le dĂ©ployer, de le faire vivre, d’embarquer le plus grand nombre et d’évaluer ses effets. ▶ Comment impulser une dynamique de changement ?D’abord par un rĂ©cit, en identifiant et partageant les valeurs qui fĂ©dĂšrent autour d’un l’objectif et qui suscitent l’envie de se mettre collectivement en mouvement. Puis, par une dynamique de changement qui passe par des petits pas, par l’atteinte de premiĂšres rĂ©ussites que l’on puisse faire connaĂźtre. Par une mise Ă  jour de nos rĂ©fĂ©rences, parfois implicites, qui nous engagent Ă  Ă©lever nos standards en matiĂšre de bien-ĂȘtre au travail. Par la formation des encadrants, qui jouent un rĂŽle central aux pratiques managĂ©riales porteuses de QVT.đŸ’Ș Les obstacles Ă  relever ?La QVT doit ĂȘtre l’affaire de tous. Chacun, Ă  son niveau, peut ĂȘtre soit auteur et acteur dans ce plan d’action. La QVT doit ĂȘtre l’affaire de tous. Chacun, Ă  son niveau, peut ĂȘtre soit auteur ou acteur dans ce plan d’action. DĂšs que nous bougeons des lignes Ă  travers des processus d’évolution des environnements socio-techniques ou des pratiques relationnelles, nous nous retrouvons face Ă  des rĂ©sistances au changement. Personne n’est contre la QVT, mais il importe d’accompagner les changements de repĂšres, de valoriser les changements positifs, de rendre visible les gains. D’autant plus que qualitĂ© de vie au travail et qualitĂ© du travail sont intimement liĂ©s.🚀 Les prochaines Ă©tapes ?Former l’équipe en charge du dĂ©ploiement et de l’évaluation du plan. Y rĂ©unir des compĂ©tences en ingĂ©nierie de formation, en conduite du changement, en animation de collectifs de travail, en communication, etc. Et se doter d’un calendrier de travail et d’outils d’évaluation. .SA VISION DU SERVICE PUBLIC DE L’EDUCATION .☁ Une rĂ©ussite dont vous ĂȘtes fier ?Je suis fier d’avoir contribuĂ© Ă  donner Ă  ce plan et Ă  sa dynamique une dimension culturelle nous ne sommes pas dans la mise en Ɠuvre de dispositifs et l’application de circulaires administratives. Le plan assume sa dimension expĂ©rimentale et son caractĂšre non injonctif. Le pari fait impulser une dynamique positive, cohĂ©sive et inclusive, source de satisfactions individuelles et collectives. 🌟 Un souhait pour le secteur de l’éducation de demain ?Nous devons rĂ©affirmer le sens et la beautĂ© de la mission du service public de l’éducation. Dans de nombreux secteurs d’activitĂ©, il y a une rĂ©elle mĂ©connaissance de la diversitĂ© de nos mĂ©tiers. Nous nous devons de rendre notre acadĂ©mie plus visible, comme premier employeur de notre rĂ©gion, un employeur de proximitĂ©, du fait de ses 1300 implantations dans le territoire. Nous devons susciter l’envie de la rejoindre, avec authenticitĂ© et sincĂ©ritĂ© quant Ă  la rĂ©alitĂ© de nos devons rĂ©affirmer le sens et la beautĂ© de la mission du service public de l’éducation. L’éducation de la jeunesse est un enjeu sociĂ©tal, civilisationnel et dĂ©mocratique central. C’est pourquoi il est trĂšs important de maintenir et cĂ©lĂ©brer l’école au milieu de la citĂ©. Nous avons besoin de professionnels chercheurs de sens, de personnes engagĂ©es qui veulent aligner leurs valeurs personnelles Ă  leurs valeurs professionnelles. Un nombre croissant de jeunes diplĂŽmĂ©s s’interrogent sur leur avenir professionnel, sur le sens de leur action, sur leur utilitĂ© sociale. Nous devons ĂȘtre en mesure de leur apporter des rĂ©ponses et de leur offrir des opportunitĂ©s. .Vous souhaitez vous engager dans un mĂ©tier qui donne du sens Ă  votre carriĂšre ? Retrouvez sur cette plateforme les nombreuses offres d’emploi et opportunitĂ©s proposĂ©es par l’acadĂ©mie rejoignez une acadĂ©mie durablement engagĂ©e ! Article rĂ©alisĂ© en partenariat avec l’acadĂ©mie de Besançon. . 1Habitant, passant, voyageur, etc., l’usager est celui pour qui on rend propre, autant qu’il est source de salissure. Il gagne dans les annĂ©es 1980 une place accrue dans les politiques des institutions, notamment Ă  l’occasion de rĂ©formes opĂ©rĂ©es par la Mairie de Paris et la RATP. La prise en compte de ses attentes et la recherche de sa participation tiennent Ă  l’optimisation qualitative et financiĂšre des actions de propretĂ©, mais aussi aux maniĂšres dont celle-ci est pensĂ©e. 2De la dialectique entre discours et actions des autoritĂ©s, et attentes et attitudes des usagers, Ă©mergent des sens de la propretĂ© rĂ©interrogĂ©s dans les derniĂšres dĂ©cennies. RĂ©vĂ©latrice des rapports sociaux, elle s’affirme comme opĂ©rateur de civisme et de maĂźtrise du pour amĂ©liorer la propretĂ©3En 1977, peu aprĂšs l’élection de Jacques Chirac, premier maire de Paris depuis la RĂ©volution, l’adjoint chargĂ© de la propretĂ© dĂ©clare la propretĂ© est assurĂ©ment l’une des revendications essentielles des habitants de Paris » [1]. Le service du nettoiement, chargĂ© de la collecte des ordures et du nettoyage des rues, a rencontrĂ© des difficultĂ©s face aux changements des Trente Glorieuses » hausse des ordures, circulation densifiĂ©e. La nouvelle Ă©quipe lance une grande bataille de la propretĂ© » [2] qui consiste principalement en la mĂ©canisation de la collecte et en la crĂ©ation d’une direction Ă  part entiĂšre, la PropretĂ© de Paris PP. 4L’équipe municipale est consciente que ce service quotidien se dĂ©roulant dans les rues est une vitrine. Pour accentuer la visibilitĂ© des actions, les engins, balais et uniformes des Ă©boueurs sont repeints d’un mĂȘme vert bambou », qui est une promotion gratuite et silencieuse mais ĂŽ combien symbolique pour la Ville de Paris » [3]. Le spectacle du propre » [4] passe aussi par l’emploi d’un matĂ©riel attirant l’Ɠil, comme les fameuses motos-crottes ». La Mairie n’attend pas les Ă©lections pour s’assurer du succĂšs de ses actions. Des sondages sont rĂ©alisĂ©s ponctuellement, puis tous les ans, afin d’établir un baromĂštre de satisfaction » [5]. Les interrogĂ©s doivent noter sur 10 les tĂąches rĂ©alisĂ©es dans leur secteur, ce qui permet Ă  la Mairie de connaĂźtre ce dont ils sont satisfaits, et les efforts Ă  fournir. 5La RATP, elle aussi, a opĂ©rĂ© une vaste rĂ©forme du nettoyage de son rĂ©seau en remplaçant, au 1er janvier 1986, la quinzaine de sous-traitants, dont les rĂ©sultats sont jugĂ©s mĂ©diocres par une seule entreprise, la Comatec, chargĂ©e de mĂ©caniser le nettoyage [6]. Les dĂ©buts sont difficiles une association d’usagers lance une campagne de presse sur le mĂ©tro poubelle » [7]. 6La RATP souhaite rĂ©agir car 7 Les discours tenus atteignent un tel niveau qu’ils agissent significativement sur l’image institutionnelle de la RATP. [
] Elle doit prendre la parole pour gĂ©rer Ă  la baisse ce sentiment d’un mĂ©tro sale » [8]. 8Intervenir sur la question est un moyen pour elle d’affirmer [
] sa capacitĂ© d’écoute besoins voyageurs [sic] » [9]. Leur avis est recueilli lors de sondages ou fait l’objet d’enquĂȘtes celle rĂ©alisĂ©e en 1988 permet d’élaborer un tableau de bord qualitĂ© » [10].Cerner les attentes des usagers-clients » Ă  la Ville de Paris9Longtemps, tous les arrondissements de Paris sont traitĂ©s de maniĂšre Ă©gale le nombre des Ă©boueurs est fonction des superficies de voirie Ă  nettoyer et des tonnages d’ordures mĂ©nagĂšres Ă  collecter » [11]. Dans les annĂ©es 1980 la Mairie dĂ©cide de mieux adapter le nettoyage aux besoins et de s’appuyer sur les attentes du public. En 1984-1985, une Ă©tude psychosociologique » du concept de propretĂ© des Parisiens » est menĂ©e via des entretiens individuels, ainsi qu’une Ă©tude sur les caractĂ©ristiques physiques et le degrĂ© de salissure des rues, qui permettent d’ajouter d’autres critĂšres pour l’attribution des moyens [12]. Le premier directeur de la PP parle de la mise en place d’un service public Ă  la carte [
] qui tient compte [
] des modes de vie et de la spĂ©cificitĂ© urbanistique, culturelle et sociologique de chaque quartier » [13].10Le fait de prĂ©parer les actions municipales, puis de vĂ©rifier leur efficacitĂ© en prenant l’avis des usagers, contribue Ă  les apparenter Ă  des clients. De nouveaux pas sont franchis Ă  la fin des annĂ©es 1980. Le Maire annonce que le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Allo propretĂ© », qui permet de prendre rendez-vous pour l’enlĂšvement des encombrants, va devenir un vĂ©ritable service client auprĂšs duquel chaque Parisien pourra en direct exprimer sa demande ou faire part de son avis » [14]. Il s’agit aussi d’offrir un service sans interruption. Au lieu de fonctionner seulement de 6 heures du matin Ă  17 heures », la PropretĂ© de Paris est mobilisĂ©[e] sur le terrain Ă  peu prĂšs jour et nuit, les jours ouvrables, les dimanches et les jours fĂ©riĂ©s » [15]. Mais les usagers ne sont pas que des clients ils sont aussi des le public au respect de la propretĂ©, le responsabiliser
11Le premier niveau d’implication des usagers consiste Ă  obtenir d’eux qu’ils ne salissent pas. Des campagnes rĂ©guliĂšres les y incitent depuis les annĂ©es 1950 des flashs sont diffusĂ©s dans les cinĂ©mas, des affiches collĂ©es dans les Ă©coles, les bibliothĂšques, etc. [16] Parfois tiĂšdes PropretĂ© de Paris. Ayons l’amour de notre ville » en 1988, les slogans deviennent plus provocants en 1999, sur les affiches disant Vous avez raison de ne pas les ramasser, il le fait trĂšs bien Ă  votre place », un enfant joue avec des crottes de chien dans un bac Ă  sable, un aveugle en a ramassĂ© » au bout de sa canne. 12Des pas sont Ă©galement faits dans la responsabilisation des usagers, en premier lieu les maĂźtres de chiens. La question des dĂ©jections canines est lancinante. Encore en 2000, un Ă©dile se plaint que des tĂ©lĂ©visions Ă©trangĂšres viennent [l]’interviewer pour connaĂźtre ce particularisme parisien » [17]. La Mairie ne mĂ©nage pourtant pas ses efforts et a, par exemple, achetĂ© les coĂ»teuses moto-crottes ». Elle interpelle les maĂźtres de chiens par des campagnes spĂ©ciales en 1981, Apprenez-lui le caniveau », en 1992, PlutĂŽt que de payer 600 F, ramassez ou apprenez-lui le caniveau » [18]. Mais la rĂ©pression reste timide. Jusqu’en 1987, les inspecteurs de propretĂ© peuvent donner des avertissements, mais pas verbaliser. Un changement lĂ©gislatif le leur permet ensuite, mais il est difficile de prouver les infractions hors du flagrant dĂ©lit [19]. 543 PV pour abandon de dĂ©jections canines ont Ă©tĂ© donnĂ©s en 1995 [20], quand Paris compte plusieurs centaines de milliers de chiens.
et obtenir sa participation13DĂ©jĂ  prĂ©sente dans un slogan de 1979, une ville propre, c’est l’affaire de tous », la recherche de la participation des usagers va croissante et se retrouve dans le slogan PropretĂ© de Paris, merci de nous aider », en 1989 [21], et dans mon quartier propre, j’y participe » sous Jean TibĂ©ri, maire de 1995 Ă  2001 [22]. La Mairie a besoin de l’aide des usagers, notamment pour les collectes sĂ©lectives. AprĂšs celles du verre et du papier dans les annĂ©es 1980, la PP – devenue Direction de la Protection de l’Environnement – met en place le tri des emballages mĂ©nagers dans les annĂ©es 1990, moment oĂč la loi oblige Ă  accroĂźtre le recyclage [23]. Des mesures interviennent Ă©galement Ă  la RATP pour faire participer les utilisateurs, en premier lieu les agents qui doivent repĂ©rer les tags afin d’aider le sous-traitant Ă  les enlever plus vite [24].14Demander la participation des usagers vise aussi Ă  optimiser les dĂ©penses. Dans les annĂ©es 1980, dans un contexte de dĂ©centralisation qui voit leurs compĂ©tences augmenter, les collectivitĂ©s locales connaissent des difficultĂ©s financiĂšres qui les conduisent Ă  une gestion davantage managĂ©riale » des services urbains. Elle passe par exemple par une production de services urbains [
] plus flexibles, donc mieux adaptĂ©s [aux] demandes » [25], orientation que l’on voit Ă  l’Ɠuvre Ă  la Mairie de Paris. C’est aussi pourquoi on demande aux usagers de mettre la main Ă  la pĂąte » et d’ĂȘtre plus conscients des dĂ©penses. DĂ©jĂ , en 1984, l’adjoint de la propretĂ© s’emporte il est faux de laisser croire que le Service de la PropretĂ© peut tout nettoyer. [
] C’est aux Parisiens aussi Ă  prendre en main la propretĂ© de leur ville ! » [26]. Sous Jean TibĂ©ri, l’adjoint dĂ©clare nous arrivons [
] Ă  un stade oĂč nous ne pourrons pas continuer Ă  offrir aux Parisiens des moyens toujours en augmentation » [27], c’est dĂ©sormais du civisme de chacun que dĂ©pendront les progrĂšs les plus significatifs » [28].Le primat du perceptible15Les salissures relevant du perceptible concentrent toujours plus les attentions. Pour les Parisiens interrogĂ©s par la PP en 1985 sur le concept de propretĂ© », celui-ci s’établit essentiellement Ă  partir de jugements visuels – puissance ou permanence des impressions – et olfactifs » [29]. Les voyageurs de la RATP, interrogĂ©s sur le sale, citent les odeurs, les choses » qui traĂźnent par terre » papiers, paquets de cigarettes, les graffitis [30]. Ils se disent contents quand il y a absence de poussiĂšre, de papiers par terre, et quand ils voient des Ă©quipes de nettoyage au travail. Le jeu entre visible et invisible est consubstantiel aux questions de propretĂ©. Selon le sociologue Michel Kokoreff les derniĂšres dĂ©cennies auraient vu le passage de l’hygiĂ©nisme au post-hygiĂ©nisme » [31]. DĂ©sormais c’est moins le sale dans sa dimension microscopique les microbes, les bactĂ©ries qui importe que les traces visibles de la saletĂ© les papiers, les graffitis
 », qui ne sont pas physique ment sales mais font sales ». Il ajoute que l’hygiĂ©nisme n’a nĂ©anmoins pas complĂštement disparu. 16Le rĂšglement sanitaire parisien de 1979 prescrit toujours l’enfermement des ordures putrescibles dans des rĂ©cipients Ă©tanches art. 99. D’autres dangers sanitaires continuent d’inquiĂ©ter par exemple la municipalitĂ© lutte contre la prolifĂ©ration des pigeons mĂȘme si la transmission de maladies aux hommes est exceptionnelle et rarement dĂ©montrĂ©e » [32]. À la RATP, des prĂ©lĂšvements pour dĂ©nombrer les bactĂ©ries indicatrices d’un type de contamination humaine ou hydrotellurique » restent rĂ©guliĂšrement opĂ©rĂ©s dans les voitures, les stations [33]. Toutefois, la sociologue MaĂŻtĂ© Clavel Ă©crit que les conditions d’hygiĂšne des villes occidentales sont si assurĂ©es, que la propretĂ© ne peut renvoyer qu’à d’autres valeurs de la vie collective [34]. À partir des annĂ©es 1980, des Ă©tudes sur la propretĂ© urbaine sont rĂ©alisĂ©es par les institutions – dont les pouvoirs centraux – et des chercheurs en examinent les sens [35].Propre et appropriation, de soi Ă  l’espace17Michel Kokoreff parle de dichotomie soi/propre, autre/sale » [36] un objet qui n’est pas sale peut le devenir dĂšs lors qu’il appartiendrait Ă  autrui. Des individus estiment que, parmi les autres, certains sont plus sales. En 2000, l’adjoint de la propretĂ© explique que les abords du forum des Halles sont sales car y vit une population extrĂȘmement difficile » de SDF [37]. Dans le mĂ©tro, la carte du sale » construite par les voyageurs » recoupe celle de l’ exclusion sociale et culturelle » [38] ; les stations les plus dĂ©gradĂ©es seraient celles des quartiers populaires et d’immigrĂ©s du nord-est de Paris il est convenu de reprocher aux immigrĂ©s de salir la ville et ce, au nom de la diffĂ©rence des cultures et des valeurs » [39]. Des pays d’Europe du Nord sont rĂ©putĂ©s propres [40] ; au sud de la MĂ©diterranĂ©e 18 si les musulmans sont trĂšs stricts sur la propretĂ© corporelle, les comportements seraient beaucoup plus insouciants en ce qui concerne l’environnement. On en veut pour preuve l’état de dĂ©gradation de ce qui ferait office d’espace public dans les villes du Maghreb [
] » [41]19Michel Kokoreff pointe les limites de ce relativisme culturel », forme de racisme au quotidien ». L’articulation entre espace privĂ© et espace public est un autre aspect essentiel du couple sale-propre. Certains disent des indisciplinĂ©s qu’ ils ne feraient pas ça chez eux » [42]. Conscients du lien entre espace appropriĂ© et espace propre, les Ă©diles tentent d’obtenir des citadins qu’ils s’attachent Ă  leur ville, Ă  leur quartier et y vivent comme une famille dans une maison [43]. Le fait que la propretĂ© des rues se calque toujours plus sur celle des logements serait une des clĂ©s d’explication de la montĂ©e des exigences dans l’espace urbain tout se passe comme [s’il] se rĂ©trĂ©cissait aux dimensions [
] du chez-soi gardĂ© net de toute souillure » [44]. Les consĂ©quences sont Ă  double tranchant l’usager qui se sent chez lui dans la rue peut avoir tendance Ă  moins la salir et compose avec la prĂ©sence d’autrui. À l’inverse, cela peut aussi pousser Ă  exclure de son pĂ©rimĂštre ceux dont on considĂšre qu’ils n’ont rien Ă  y faire ou sont source de sales, crise sociale, maĂźtrise de l’ordre par l’institution20L’étude de la PP, en 1985, fait apparaĂźtre que la propretĂ© est une norme sociale et culturelle, [qui] symbolise le refus du chaos, [
] de l’anarchie et de l’anormal » [45]. L’individu qui veut interpeller, voire perturber l’ordre social, peut passer par le geste sale. Les graffitis qui touchent la RATP et la SNCF seraient un moyen de provoquer ces institutions incarnant des positions sociales dont sont exclus la plupart des tagueurs [46]. Dans certains quartiers dĂ©favorisĂ©s, le jet d’ordures par les fenĂȘtres signalerait une forme de protestation de la part de familles prĂ©carisĂ©es, qui marqueraient ainsi leur opposition aux images proches du pouvoir, comme le concierge [47]. L’ordure, langage [
] des pulsions archaĂŻques, de l’agressivitĂ© », permettrait d’exprimer son dĂ©sarroi [48]. 21Les transgressions en matiĂšre de propretĂ© sont parfois davantage perçues comme des ruptures du code de l’urbanitĂ© » [49]. Des Ă©lus durcissent le ton face aux graffitis car ils contribuent au sentiment d’insĂ©curitĂ© qu’éprouvent les Parisiens » [50]. Le CA de la RATP se donne comme objectif en 1990 de stopper [
] la dĂ©gradation de la propretĂ© sur les rĂ©seaux » car les voyageurs associent vandalisme, propretĂ© et sĂ©curitĂ© » [51]. Le nombre d’agressions a baissĂ© dans le mĂ©tro, mais les atteinte[s] rĂ©elle[s] portĂ©e[s] aux dĂ©cors et objets » alimentent la menace virtuelle qui affecte les corps » [52]. 22La RATP s’appuie sur cette articulation entre rĂ©alitĂ© et sentiment, et mise sur l’apparence des lieux rendre propre de maniĂšre ostentatoire montre qu’elle maĂźtrise [le] territoire » [53]. La pĂ©riode semble aussi anxiogĂšne en ce qu’elle voit la montĂ©e en puissance des processus d’exclusion sociale, culturelle et urbaine » [54]. Les personnes jugĂ©es responsables du sale les immigrĂ©s, les tagueurs, les SDF sont celles ne trouvant guĂšre leur place dans la sociĂ©tĂ©. Le risque, en Ă©tant exposĂ© Ă  leur saletĂ©, est d’ĂȘtre contaminĂ© par l’ et Ă©checs indiscipline et risques du trop propre2399 % des voyageurs interrogĂ©s en 1986 par la RATP sont d’accord avec l’affirmation C’est aussi aux voyageurs de se soucier de la propretĂ© du mĂ©tro en ne jetant pas n’importe quoi par terre » [55]. L’intĂ©riorisation du nĂ©cessaire respect de la propretĂ© apparaĂźt aussi dans l’étude sur le concept de propretĂ© des Parisiens » [56]. Mais cette mĂȘme Ă©tude montre que les interrogĂ©s ont aussi le sentiment d’une responsabilitĂ© diffuse et transfĂ©rĂ©e » ; le geste individuel, noyĂ© dans la masse, devient moins grave. Les usagers feraient aussi preuve d’indiscipline car ils considĂšrent que le service leur est dĂ». Jacques Chirac raconte 24 [
] voyant tout Ă  fait par hasard un monsieur sur le trottoir qui jetait un papier dans le caniveau [
] je lui ai dit Monsieur, pourquoi jetez-vous votre papier lĂ  ? » [
] il m’a rĂ©pondu [
] trĂšs aimablement, mais c’était tout Ă  fait significatif Monsieur le Maire, il y a des gens qui sont payĂ©s pour les ramasser ». [
] Il y a lĂ  quelqu’un qui n’a pas compris – et c’est l’immense majoritĂ© de nos concitoyens – que, finalement, c’est lui qui paie en bout de course [
] » [57] 25Ainsi penseraient de nombreux Parisiens ils peuvent salir puisque la Mairie met en Ɠuvre des moyens pour nettoyer, moyens qu’ils financent en tant que contribuables. Ils se permettent donc d’agir comme bon leur semble. En 1995, un observateur nĂ©erlandais qualifie les Parisiens d’ enfants gĂątĂ©s » ; faire appel Ă  leur civisme » [
] est une lutte presque impossible et quasi permanente » [58]. 26Rendre trop propre comporte cependant des risques. La RATP a tirĂ© d’une de ses Ă©tudes qu’ aboutir Ă  l’anĂ©antissement total du dernier grain de poussiĂšre, du dernier papier gras [pourrait avoir] des effets pervers » [59] soit les usagers se dĂ©mobilisent, soit ils deviennent encore plus exigeants. Le propre, outil de disparition » [60], peut aussi faire ressembler les espaces urbains trop nets Ă  un dĂ©cor de théùtre, vidĂ©s qu’ils sont de la vie qu’on voulait justement s’y voir Ă©panouir » [61]. De plus, faut-il nettoyer, au risque de nettoyer avec l’urbanitĂ© et la tolĂ©rance Ă  l’autre ? » [62]. Ces interrogations rĂ©vĂšlent une certaine inquiĂ©tude, qu’il faudrait toutefois recentrer selon certains. D’autres formes de saletĂ© sont de plus en plus prĂ©occupantes, telle la pollution de l’eau et de l’air ; en s’attardant sur la propretĂ©, rĂ©solue en principe, sinon dans l’absolu », on ne voit pas que le vrai problĂšme s’est dĂ©placĂ© [63]. Notes [1] Mesures destinĂ©es Ă  amĂ©liorer la propretĂ© et Ă  assurer l’embellissement de Paris [
] », BMO DĂ©bats du Conseil de Paris 18 juillet 1977, p. 245. [2] Paris la grande bataille de la propretĂ© », Ville de Paris, dĂ©cembre 1984, p. 60. [3] P. Uyttenhove, Un vert bambou pour la PropretĂ© de Paris, Rapport pour le prix Sikkens Foundation, octobre 1995, p. 17. [4] Expression de Jeudy, Le choix public du propre une propretĂ© des sociĂ©tĂ©s modernes », Annales de la Recherche Urbaine, n° 53, 1991, p. 103/108. [5] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, Analyse des besoins de nettoiement des villes – Plan directeur de propretĂ© », Techniques et Sciences Municipales, septembre 1985, p. 12. [6] RATP, 8e sĂ©minaire d’échange d’expĂ©riences, La propretĂ© dans le mĂ©tro », 28 septembre - 2 octobre 1987. [7] Nous voulons un mĂ©tro propre » Entre les lignes, n° 101, mai 1987, p. 14. [8] RATP Direction du RĂ©seau ferrĂ©, Pour un mĂ©tro propre », juillet 1987, p. 44. [9] Idem p. 39. [10] Marc Gilles AssociĂ©s, Les attentes de la clientĂšle en matiĂšre de qualitĂ© de service en station RATP », mars 1988, 80 p. [11] Communication de M. le Maire de Paris sur le bilan de l’ensemble des actions des entreprises en matiĂšre de PropretĂ© par la MunicipalitĂ© depuis 1977 », BMO DĂ©bats 28 octobre 1982, p. 525. [12] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 2 Ă  5. [13] Eau et propretĂ© Publication de la Direction de la Protection de l’Environnement, septembre 2005, n° 3. [14] Communication sur la politique de l’environnement Ă  Paris », BMO DĂ©bats 21 septembre 1990, p. 349. [15] P. Uyttenhove, op. cit., p. 7. Cela est notamment permis par le recours au privĂ© pour certaines missions de la PP. [16] Question [
] Ă  M. le Maire de Paris sur l’utilisation des panneaux publicitaires pour une meilleure information des Parisiens en ce qui concerne la propretĂ© de leur ville », BMO DĂ©bats 19 octobre 1979, p. 697. [17] Autorisation Ă  M. le Maire de Paris de signer avec la sociĂ©tĂ© JC Decaux un marchĂ© [
] d’enlĂšvement des dĂ©jections canines », BMO DĂ©bats 22 janvier 2000, p. 1469. [18] Question [
] Ă  propos de la pollution canine », BMO DĂ©bats 19 mars 1996, p. 140. [19] Patrice Hunout Un Centre d’Action pour la PropretĂ© de Paris », Paris – le Journal, n° 24, octobre 1992, p. 85. [20] Question [
] Ă  propos de la pollution canine », BMO DĂ©bats 19 mars 1996, p. 140. [21] La propretĂ© urbaine », Annales de la voirie et de l’environnement, n° 1475, fĂ©vrier 1989, p. 24. [22] Mairie de Paris, Services techniques de la propretĂ© de Paris, Paris, 1999. [23] Idem. [24] P. Carron, EfficacitĂ© la DEC plus ultra », Entre les lignes, n° 25, octobre 1992, p. 12/ P. H. Derycke, H. Hutzinger, Pour une analyse socio-Ă©conomique des services collectifs territoriaux », Annales de la Recherche Urbaine, n° 31, juillet 1986, p. 6-18. [25] P. H. Derycke, H. Hutzinger, Pour une analyse socio-Ă©conomique des services collectifs territoriaux », Annales de la Recherche Urbaine, n° 31, juillet 1986, p. 6-18. [26] Budget primitif de la Ville de Paris 1984 [
] », BMO DĂ©bats 14 fĂ©vrier 1984, p. 643. [27] Question [
] concernant la propretĂ© dans la capitale », BMO DĂ©bats 23 novembre 2000, p. 1036. [28] Question [
] relative Ă  l’entretien des trottoirs par les riverains », BMO DĂ©bats 11 octobre 1996, p. 1325. [29] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 4. [30] Marc Gilles AssociĂ©s, op. cit., p. 33. [31] M. Kokoreff, Du balai au robot petite histoire du nettoiement dans le mĂ©tro », Actes du sĂ©minaire Écologie des transports urbains, rapport DEV n° 102, juin 1995, p. 55-74. [32] Question [
] relative Ă  la lutte contre la prolifĂ©ration des pigeons Ă  Paris », BMO DĂ©bats 20 juin 1990, p. 106. [33] C. Parfait, A. Mouilleseaux, La surveillance sanitaire du rĂ©seau mĂ©tropolitain son histoire, son Ă©volution », Actes du sĂ©minaire Écologie des transports urbains, rapport DEV n° 102, juin 1995, p. 13-38. [34] M. Clavel, La propretĂ© au risque de l’exclusion-gestion de la propretĂ© urbaine et images de ville », Annales de la Recherche Urbaine, n° 53, 1991, p. 5-12. [35] Parmi ces Ă©tudes, on peut citer l’ouvrage dirigĂ© par la sociologue Marion SĂ©gaud en 1992. DĂ©coulant d’un sĂ©minaire financĂ© par le ministĂšre de l’Équipement, ses contributions examinent la corrĂ©lation entre propre, sale, civilitĂ© et urbanitĂ©. Celle de Michel Kokoreff porte sur le cas du mĂ©tro L’espace public du mĂ©tro propretĂ©, saletĂ© et civilitĂ© », in M. SĂ©gaud dir., Le propre de la ville pratiques et symboles, La Garenne-Colombes, Ed. de l’Espace EuropĂ©en, 1992, p. 21-43. Le travail de ce sociologue, en partie commandĂ© par la RATP, donne aussi lieu Ă  une publication dans un numĂ©ro des Annales de la Recherche urbaine consacrĂ© au gĂ©nie du propre » cf. La propretĂ© du mĂ©tropolitain vers un ordre post-hygiĂ©niste ? », ARU, n° 53, 1991, p. 92-102. [36] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 72. [37] Autorisation Ă  M. le Maire de Paris de signer un marchĂ© sur appel d’offres pour le nettoiement des abords du [
] forum des Halles », BMO DĂ©bats 20 septembre 2000, p. 948. [38] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 73. [39] M. Kokoreff, L’espace public du mĂ©tro [
] », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 39. [40] Un adjoint estime que Paris pourra ĂȘtre considĂ©rĂ© comme propre quand ce ne seront plus seulement les AmĂ©ricains, les Anglais et les MĂ©diterranĂ©ens qui [la] trouveront [
] propre mais aussi les Suisses, les Allemands ». Cf. Paris la grande bataille de la propretĂ© », art. cit. [41] M. Kokoreff, L’espace public du mĂ©tro [
] », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 39-40, et ce qui suit. [42] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 69. [43] M. Clavel, art. cit., p. 5/12. [44] C. PĂ©tonnet, Le cercle de l’immondice – postface anthropologique », ARU, n° 53, 1991, p. 109/111. [45] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 4. [46] M. Kokoreff, La propretĂ© du mĂ©tropolitain vers un ordre post-hygiĂ©niste ? », art. cit. [47] J. Gouhier, La rose et l’ordure Ă  la Villeneuve de Grenoble propretĂ© urbaine et grands ensembles », ARU, n° 53, 1991, p. 79-88. [48] C. PĂ©tonnet, art. cit., p. 109-111. [49] M. SĂ©gaud, op. cit. Introduction. [50] Question [
] sur les dĂ©gradations causĂ©es par les tagueurs », BMO DĂ©bats 17 janvier 2000, p. 1374. [51] RATP Conseil d’administration, DĂ©bat d’orientation propretĂ© et lutte contre la fraude », 30 mars 1990, p. 5/6. [52] M. Kokoreff, L’espace public du mĂ©tro [
] », in M. SĂ©gaud, op. cit. [53] M. Kokoreff, La propretĂ© du mĂ©tropolitain vers un ordre post-hygiĂ©niste ? », art. cit. [54] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 73. [55] RATP Direction du RĂ©seau ferrĂ© Mission Promotion du Transport, Pour un mĂ©tro propre », juillet 1987, p. 22. [56] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 5 et suite. [57] Communication sur la politique de l’environnement Ă  Paris », BMO DĂ©bats 21 septembre 1990, p. 346. [58] P. Uyttenhove, op. cit., p. 14-15. [59] RATP Direction du RĂ©seau ferrĂ©, Pour un mĂ©tro propre », juillet 1987, p. 41. [60] J. Dekindt, L’oubli et l’anĂ©antissement remarques sur le sale et le propre dans le mĂ©tro », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 131-143. [61] B. BarraquĂ©, La ville propre pour une approche anthropologique et historique », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 161-170. [62] A. Querrien, introduction au numĂ©ro, ARU, n° 53, 1991, p. 4. [63] C. PĂ©tonnet, art. cit., p. 109-111.

c est l affaire de tous